Histopathologie :
Les espaces médullaires sont le siège d’une infiltration
lymphomateuse s’effectuant sur un mode nodulaire. Ces derniers associent sur un
fond riche en lymphocytes matures, en histiocytes et en plasmocytes des
cellules de grandes de taille de type Hodgkin, plus rarement de type Sternberg.
Ces dernières sont parfois masquées par l’abondance de la population
réactionnelle d’accompagnement. Au contact, la moelle est riche et présente une
hyper éosinophilie. Il s’y associe une densification marquée de la trame de
réticuline.
Immunohistochimie :
L’étude en immunohistochimie souligne les cellules tumorales qui apparaissent
CD30, CD15 et EBV (LMP1) positives. Elles sont négatives avec le CD20 et
expriment le Pax5. Le CD3 montre le caractère majoritairement T du contingent
réactionnel d’accompagnement.
Histopathologie
et arguments diagnostiques
Le diagnostic repose sur la mise en évidence des cellules
tumorales. Cet exercice sur le plan morphologique n’est pas toujours évident
mais le contraste entre d’une part une molle riche avec hyperéosinophilie et
d’autre part des nodules lymphoïdes polymorphes (lymphocytes, plasmocytes
polynucléaires éosinophiles et histiocytes) associés à de la fibrose doivent
faire évoquer ce diagnostic et conduire à la réalisation d’une étude
immunohistochimique. Cette dernière est souvent indispensable pour souligner
les cellules tumorales et valider leur phénotype soit le plus souvent une
expression du CD30, du CD15 et du Pax5, l’expression de l’EBV (LMP) étant
variable. Le CD20 est négatif et le CD3 montre le caractère majoritairement T
de la population lymphoïde d’accompagnement.
Principaux
diagnostics différentiels :
Autres
lymphomes :
Il se pose essentiellement avec le lymphome B riche en T
en histiocyteset le lymphome T de type
LAI.Ces deux lymphomes se présentant
dans la moelle sur un mode nodulaire associé à un contingent réactionnel
abondant.
Le lymphome B riche en T et en
histiocytes associe sur un fond riche en lymphocytes mature et en
histiocytes des cellules de grande taille CD20+, exprimant de manière variable
le CD30 et l’EMA et restant négatifs au CD15 et à l’EBV (LMP1).
Le lymphome T de type LAI
associe un mélange de cellules tumorales souvent peu atypiques CD3+, CD4+, où
parfois un trou phénotypique peut être mis en évidence le plus souvent de type
CD7. Il s’y mêle des cellules de grande taille CD20+ souvent EBV(EBER) +.
Dans tous les cas, il ne faut pas perdre de vue que ces
lymphomes sont particulièrement difficiles à typer sur la moelle et de ce fait,
leur diagnostic doit reposer avant tout sur une biopsie tumorale, le plus
souvent ganglionnaire.
Métastase :
Du fait du caractère fibrosant des lésionsrendant parfois difficile l’analyse
cytologique, de principe une métastase doit être écartée. Le diagnostic repose
alors essentiellement sur l’étude des cytokératines.
Pronostic :
Le lymphome de Hodgkin classique est curable dans plus de
85% des cas. L’envahissement médullaire par ce lymphome est rare de l’ordre de
5% définissant un stade IV de moins bon pronostic.
Diagnosis information
Lymphome de Hodgkin
classique (OMS 2008)
References
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Attributes
Catégorie:
2012 BOM
Mode de prélèvement:
P- Ponction biopsie
Organe:
SM- Moelle osseuse
Type de technique:
H- Histologie
Pathologie générale:
Maladie de Hodgkin classique
Code ADICAP:
PHSMK7A0
Code SNOMED:
Undefined
Lésion par organe:
Lymphome de Hodgkin
Auteur:
Parrens
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